15/04/2013
D'où viennent ces odeurs qui embaument mon coeur?
Lys blanc - Photographie « venue » du Web.
Lorsque l’on se découvre « perfumista », addict aux parfums, l’on s’aperçoit aussi bien vite qu’il y a des odeurs qui reviennent régulièrement dans les achats que l’on fait.
Au moment de donner un sous-titre à ce blog, j’en ai choisi quatre.
J’aurais pu faire mon « top ten » mais cela aurait été lourd pour un titre et je ne suis pas certaine que je serais arrivée à dix. Deux font défaut en tout cas (l’iris et la jacinthe) mais j’aurai l’occasion d’y revenir car mon idée de base est de parler de certains parfums en les associant à une petite fiction que j’écrirai autour d’eux.
Pour les quatre senteurs retenues, elles sont réellement les plus présentes dans mes parfums.
Commençons par le cuir : il est bien évident que l’on ne compresse pas de vieilles bottes pour en retirer la substantifique odeur : le cuir peut provenir de matières synthétiques dans les parfums de basse qualité mais comme ce n’est pas l’odeur la plus « courue », il est généralement tiré du bouleau, pour une senteur de cuir doux ou du styrax (une excroissance naturelle de l’aubier qui pousse en Asie ou en Amérique du Sud) lorsque l’on désire obtenir un cuir plus « fumé ».
L’ambre n’est pas l’ambre jaune (une résine fossile) que l’on voit sur les bijoux mais - dans les parfums de grande renommée - l’ambre gris, une concrétion intestinale du cachalot. Comme elle vaut très cher, elle est aujourd’hui la plupart du temps remplacée par des substituts de synthèse, en général la vanilline et l’absolu de labdanum.
Le lys est bel et bien une essence naturelle, c’est un composant qui apporte une note de fleur blanche souvent très solaire aux parfums qu’il honore de sa présence.
La tubéreuse est une autre fleur blanche mais comme elle se révèle, contrairement au lys, extrêmement entêtante, elle a la réputation d’être en parfumerie une note vénéneuse qui sied à la femme fatale, une véritable fleur d’Eros, un appel à l'érotisme : ce n’est pourtant - la cachottière - qu’une plante à bulbe mexicaine ou indienne, qui donne de hautes grappes de petites fleurs.
Pour ce post - et pour la raison évoquée plus haut - je ne nomme aucun parfum.
A ce stade, je laisse à celles et ceux qui passeront peut-être un jour et me liront le travail intense (sourire) de chercher à se remémorer les fragrances où ils ont eux-mêmes déjà senti cuir, ambre, lys et tubéreuse…
22:48 Écrit par AURORA dans Eros, Erotisme, Parfums, Parfums d'Eros... | Tags : eros, parfums, parfums d'eros, cuir, ambre, lys, tubéreuse, perfumista | Lien permanent | Commentaires (1)