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28/09/2013

Les Temps Modernes?

 

travail, aliénation, Jenni Holma

Photo © Jenni Holma.

 

 

Cette année, j’en perds la tête !

Et le temps de vivre, c’est quand ?








11/09/2013

Le 11 septembre 1973 quarante ans après: un devoir de mémoire...

 

hommage, politique, société, Chili, coup d'état, 11 septembre 1973, Salvador Allende, Pinochet, Kissinger, CIA, souvenir, devoir de mémoire


 

 

 

En complément à ce que je publie ce soir sur mon « blog-mère » et pour continuer à célébrer ici la douleur du 11 septembre 1973, quarante ans tout juste aujourd’hui nous séparant du grand deuil de la nation chilienne, cette photographie du Président Salvador Allende et cette vidéo montrant les accointances entre les USA, la CIA, Nixon, Kissinger et les putschistes regroupés autour du Général Pinochet.

En souvenir de toutes celles et ceux qui tombèrent ou « disparurent » en ces mois de l’automne 1973 au Chili, nous avons un devoir de mémoire…

 

 

14/07/2013

A la mémoire de Léo Ferré, vingt ans après (1993-2013).

 

 

Pour une femme qui tient un  blog dont l’une des catégories se nomme « A mon âge et à l’heure qu’il est », ce jour ne peut qu’être consacré à la mémoire de Léo Ferré.

De celui-ci, poète engagé et chanteur de l’amour et de la révolte, disparu il y a tout juste vingt ans un 14 juillet (belle révérence d’anarchiste), je retiens et apprends à mon fils combien il fut surtout un « indigné » (cf. Stéphane Hessel) pétri d’« espoir » (le titre de l’un de ses textes sur l’Espagne sous Franco dans l’album éponyme).

Espoir en l’humanité, lui qui bâtissait déjà « L’Age d’Or » et qui nous donnait rendez-vous en l’an Dix mille au détour de sa chanson « Les Etrangers »

Et nous y serons, Léo, nous y serons, en l’an Dix mille, nous ou bien les enfants des enfants de nos enfants !

Mais puisque c’est de mémoire qu’il s’agit, vous pouvez voir ci-dessus la vidéo « live » de l’une de ses plus belles chansons « La mémoire et la mer » et en lire maintenant les paroles :

 

La mémoire et la mer - Léo Ferré (paroles et musique) - 1970.

 

La marée je l'ai dans le coeur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite soeur
De mon enfant et de mon cygne
Un bateau ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années-lumière et j'en laisse
Je suis le fantôme Jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baisers
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts du sable de la terre

Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au ras des rocs qui se consument
Ô l'ange des plaisirs perdus
Ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude

Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ô parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais géométrisant
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans les draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus
Et toi fille verte mon spleen

Les coquillages figurants
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tant
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieu des granits ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue
Dans cette mer jamais étale
D'où nous remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles

Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du flafla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sur mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue aux musiques mortes
C'est fini la mer c'est fini
Sur la plage le sable bêle
Comme des moutons d'infini
Quand la mer bergère m'appelle…

 

 

NB : Sur mon autre weblog, pour celles et ceux qui en connaissent l’emplacement, un texte plus long et une autre vidéo…

Et comme je ne désire pas « lier » ici ce blog-mère, je précise toutefois qu’il n’est pas bien difficile à trouver car j’ai peu d’imagination pour les titres.


01/05/2013

Muguet de Premier Mai (Fête du Travail).

 

Marchandes de muguet en 1911

« Marchandes de muguet en 1911 » - Photo « venue » du Web.

 

 

Nous avons des mains malhabiles

D’égoïstes pressés

Tout au bout de nos bras trop courts.

Et nous ne savons plus

Caresser la peau tendre des enfants

Ni celle, transparente

Et livide des vieillards.

Et nous ne savons plus

Donner autrement

Que machinalement

La pièce à un mendiant.

 

Mais nous réapprendrons !

Ce que nos mains ne savent faire,

Notre cœur nous le dictera

Car le beau muguet des combats,

Celui qui pousse et poussera,

Le blanc muguet du premier mai,

La fleur de solidarité est là…

Ses clochettes d’égalité

Vont sonner et sonner encore

Nous rappelant nos innocences

Et les muguets de nos enfances.





27/04/2013

Le Mariage pour Tous (vidéo YouTube d'Antonia chez Laurent Ruquier: "Mais qui est vraiment Frigide Barjot?").


Bon, je montre mes papiers d’identité : je suis blanche, française, athée, hétéro, mère de famille (sans être passée par la case mariage) et de gauche (mais vraiment de gauche !). Et, en plus, je travaille. Les blogueuses et blogueurs de Hautetfort auxquels je fais allusion un peu plus bas ne vont pas pouvoir me lapider tout à fait.

Alors, koiki me gratte ce soir? Koiki me déplaît quand j'arrive sur ce site et que j'y découvre les récentes mises à jour des blogs à commentaires fermés?

Pour qui, comme moi, a été ado au moment de la loi Veil pour l’avortement et de celle concernant l’abolition de la peine de mort défendue par Robert Badinter, c’est une fête d’avoir pu voir dans ma vie une troisième fois une avancée humaine et sociétale se faire avec le vote du « Mariage pour Tous ».

Voilà. On comprendra que je ne sois pas du tout d’accord avec les dizaines de posts que j’ai vus défiler pendant des jours sur la page d’accueil de cette plateforme où je suis nouvelle.

A celles et ceux-là, je laisse leurs discours homophobes, racistes et d’extrême-droite (parfois même les trois à la fois : quel tableau !!!).

Maintenant que la bataille de ce « Mariage pour Tous » est finie (même si quelques fâcheux souhaiteraient prolonger une guéguerre de tranchées ad libitum), essayons d’en sourire.

Ci-dessous une vidéo YouTube, un extrait de l’émission de Laurent Ruquier (dont je suis loin d’être fan) « On n’demande qu’à en rire ». Elle présente le sketch d’une jeune humoriste, Antonia, et de ses comparses, un délirant et déjanté « Mais qui est vraiment Frigide Barjot ? ».

Délirant, déjanté, mais la « pasionaria » de pacotille qui nous a tellement saoulés ces derniers mois ne l’est-t-elle pas encore plus ?