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27/04/2013

Le Mariage pour Tous (vidéo YouTube d'Antonia chez Laurent Ruquier: "Mais qui est vraiment Frigide Barjot?").


Bon, je montre mes papiers d’identité : je suis blanche, française, athée, hétéro, mère de famille (sans être passée par la case mariage) et de gauche (mais vraiment de gauche !). Et, en plus, je travaille. Les blogueuses et blogueurs de Hautetfort auxquels je fais allusion un peu plus bas ne vont pas pouvoir me lapider tout à fait.

Alors, koiki me gratte ce soir? Koiki me déplaît quand j'arrive sur ce site et que j'y découvre les récentes mises à jour des blogs à commentaires fermés?

Pour qui, comme moi, a été ado au moment de la loi Veil pour l’avortement et de celle concernant l’abolition de la peine de mort défendue par Robert Badinter, c’est une fête d’avoir pu voir dans ma vie une troisième fois une avancée humaine et sociétale se faire avec le vote du « Mariage pour Tous ».

Voilà. On comprendra que je ne sois pas du tout d’accord avec les dizaines de posts que j’ai vus défiler pendant des jours sur la page d’accueil de cette plateforme où je suis nouvelle.

A celles et ceux-là, je laisse leurs discours homophobes, racistes et d’extrême-droite (parfois même les trois à la fois : quel tableau !!!).

Maintenant que la bataille de ce « Mariage pour Tous » est finie (même si quelques fâcheux souhaiteraient prolonger une guéguerre de tranchées ad libitum), essayons d’en sourire.

Ci-dessous une vidéo YouTube, un extrait de l’émission de Laurent Ruquier (dont je suis loin d’être fan) « On n’demande qu’à en rire ». Elle présente le sketch d’une jeune humoriste, Antonia, et de ses comparses, un délirant et déjanté « Mais qui est vraiment Frigide Barjot ? ».

Délirant, déjanté, mais la « pasionaria » de pacotille qui nous a tellement saoulés ces derniers mois ne l’est-t-elle pas encore plus ?




 


21/04/2013

Une "page" quant aux notions générales en parfumerie.

 

Profumo di donna, Anna Maria Camurri

Tableau « Profumo di donna » de Anna Maria Camurri vu sur www.pitturiamo.it

 

Pas de véritable note ce soir.

Depuis quelque temps, je me demandais comment démarrer vraiment mes « chroniques de parfums » et j’étais bien embarrassée…Je ne trouvais pas de solution pour débuter sans donner quelques notions générales sur la parfumerie, notions qui seraient - hélas - rébarbatives, en les faisant post après post, pour celles et ceux qui ne passent pas ici pour les parfums.

Or, c’était indispensable car la parfumerie est un art, une mode, un mode de vie selon de quel côté on l’envisage.

Elle est même, dans son évolution, un fait de société et il faut dire certaines choses pour le faire comprendre à celles et ceux qui n’en voient que l’aspect frivole.

Je viens de découvrir dans le « vademecum » de Hautetfort, la notion de « page ».

Et j’ai passé ce samedi à en écrire une, intitulée « Quelques généralités sur les parfums ».

On peut voir ce titre figurer dans une nouvelle rubrique « Pages » en haut de ma colonne de droite.

Vous pouvez la lire dès maintenant comme une note quelconque si vous êtes réellement amateur « dingue » de fragrances ou bien vous y référer de temps à autre lorsque je bloguerai sur les « jus » de ma collection et qu’un terme vous semblera « barbare ». C’est là que vous trouverez son explication.

Cette « page » n’est, bien sûr, nullement exhaustive et j’y reviendrai pour des « retouches » dès que je me rendrai compte des oublis qu’elle comporte sans aucun doute…





20/04/2013

Bruxelles veut-elle la mort de nos parfums? (article du journal "Le Monde" du 20/04/2013).

 

flacon de parfum

Photo « venue » du Web.

 

Si vous aimez vraiment les parfums et peu importe que vous soyez en possession de 300 flacons ou de 5, il y en a fatalement que vous préférez, qui sont depuis des années votre « signature » et vers lesquels vous retournez toujours à un moment donné ou à un autre.

Dans ce cas, vous vous serez sans doute aperçus qu’ils se sont transformés depuis le moment où vous en avez fait « la rencontre ». Parfois même, vous aurez peut-être renoncé à l’un d’eux parce que vous ne le reconnaissiez plus. Ce n’est pas votre nez qui vous trahit, ni votre peau qui a brutalement viré de pH : votre parfum a tout simplement été « reformulé » par la maison qui le produit.

Jusqu’à il y a quelques années ce terme de « reformulation » était tabou dans la parfumerie.

Les vendeuses vous assuraient que, non, rien n’avait changé. Etrange manière de nous prendre pour des idiotes et de tenter de nous faire croire que nous portions - par exemple - une version de « L’Heure Bleue » de Guerlain identique à celle qui vit le jour en 1912 !

Les « reformulations » ont été tout d’abord du fait de leurs producteurs qui s'y sont trouvés obligés à cause de certains problèmes: matières premières se raréfiant ou en voie de disparition, devenant ainsi des espèces protégées, ou encore composants dont le coût s’était envolé et qui ne permettaient plus de mettre le « jus » en vente à un prix accessible.

Les parfumeurs se sont efforcés alors de maintenir des fragrances - reformulées certes - mais le plus près possible de l’original pendant des décennies.

Vers le milieu des années 70, ils ont même accepté et financé la création de l’IFRA (International Fragrance Association) qui règlemente de manière stricte l’usage des ingrédients et qui a malheureusement abouti à des reformulations inattendues imposées à ceux qui l’avaient soutenue dès la première heure…et aux autres !

En 2003, une loi de la commission de Bruxelles a encore changé la donne : des substances ont été déclarées « allergènes » et mises dans le collimateur. Certains de nos parfums en sont morts : il n’était pas possible de continuer à les mettre sur le marché sans certains de leurs ingrédients et sans en dénaturer complètement la fragrance. D’autres ont subi des « reformulations » si flagrantes qu’ils nous ont définitivement déçus.

Aujourd’hui, voici qu’on attend - dans l’industrie de la parfumerie mais aussi chez nous, simples aficionados - le sort qui sera fait aux conclusions d’un rapport qu’une autre commission de Bruxelles a rendues en juin 2012.

Car, cette fois-ci, le couperet qui risque de tomber serait un désastre : la rose, à cause du géraniol qu’elle contient, pourrait être bannie de la composition de nos précieux flacons. Et avec elle, d’autres matières qui font partie des huiles essentielles d’agrumes. Et d’autres encore.

C’est le journal « Le Monde » qui, dans son édition de ce week-end (article déjà en ligne à lire d’urgence ICI), dévoile le pot aux roses (c’est le coup de le dire !) et l’affolement de la plus grande partie des parfumeurs. Le rapport commandé par Bruxelles au médecin Ian White part en guerre contre nos parfums au nom des allergies qui se développent un peu dans tous les secteurs et qui pourraient, compactées en un seul bloc, affaiblir nos défenses immunitaires.

Les parfumeurs remettent en cause la façon dont l’étude s’est déroulée mais seront-ils écoutés ?

Dans une société qui, à coup de scandales alimentaires, médicaux ou autres, est devenue bien craintive, le principe de précaution risque de faire mouche et de nous priver très bientôt de la plus grande partie de nos parfums bien aimés.

Or, la parfumerie est un art.

Pouvons-nous laisser celui-ci être sacrifié sur l'autel des bonnes intentions?



 

17/04/2013

La Dame Aux Pieds Nus.

 

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Photographie : Modèle AvonelleDryad - Photographe: Eclectic-Vision

 

 

Elle court dans le crépuscule,

La dame aux pieds nus,

Spectre d’organza,

Femme de tempêtes,

 

Epouse des marées,

Elle porte avec elle

Des ouragans

Par les sentiers.

 

D’un pas alerte,

Ballerine blanche,

La rescapée des abîmes

Se nourrit de feuilles.

 

Elle arrive au fleuve

Et d’antiques prières,

Elle exhorte les déesses,

Les  fées des eaux.

 

Au fleuve elle cède

Son cœur furieux,

Son cœur de cobalt

Contre un lit de plumes.

 

Légère et spectrale,

La dame aux pieds nus

S’endort et abandonne

Ses douleurs anciennes.

 

Que le fleuve les noie,

Que le fleuve la garde

Et protège ses rêves

Enveloppés de soie.

 

Pour que demain, à l’aube,

Enveloppée de soi,

La dame aux pieds nus

Ne pleure jamais plus.

 

 

 

Ellen von Unwerth - "Revenge" (2003).

 

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Scans extraits de l’album « Revenge » © Ellen von Unwerth -2003.

 

Lorsque l’on pense qu’Ellen von Unwerth, née en 1954, ex-mannequin allemande, est principalement connue pour avoir découvert Claudia Schiffer et l’avoir imposée dans le monde des magazines de mode, c’est faire bien peu de cas de son œuvre photographique personnelle, très érotique et toute traversée de fantasmes en provenance du monde que l’on nomme « fetish » ou encore « BDSM » .

Pour qui aime comme moi le noir et blanc, l’album « Revenge »  qui date déjà de dix ans (2003) - encore une chose qui ne me rajeunit pas ! - est une mine de plaisir pour l’œil. C'est - de plus - un concept photographique particulier, axé sur la forme du roman-photo.

Je crois qu’avec « Sex » de Madonna (dont le photographe était Steven Meisel), « Revenge » fait partie de mon petit Panthéon personnel d’Erotica Curiosa, comme je pourrais l’appeler, bien que ce terme fasse plutôt généralement référence aux images anciennes datant des tous débuts de la photographie, quand les clichés érotiques circulaient uniquement sous le manteau.

Ce n’est donc pas le cas avec Ellen von Unwerth et son « Revenge » que l’on retrouve partout sur le Net -même lorsqu’on active le SafeSearch strict de Google Images - et dont l’art d’Eros est maintenant unanimement reconnu.

Moi, j’adore.

Quant à vous, enjoy… Ou non…




 

 

15/04/2013

D'où viennent ces odeurs qui embaument mon coeur?

 

lys

Lys blanc - Photographie « venue » du Web.

 

 

Lorsque l’on se découvre « perfumista », addict aux parfums, l’on s’aperçoit aussi bien vite qu’il y a des odeurs qui reviennent régulièrement dans les achats que l’on fait.

Au moment de donner un sous-titre à ce blog, j’en ai choisi quatre.

J’aurais pu faire mon « top ten » mais cela aurait été lourd pour un titre et je ne suis pas certaine que je serais arrivée à dix. Deux font défaut en tout cas (l’iris et la jacinthe) mais j’aurai l’occasion d’y revenir car mon idée de base est de parler de certains parfums en les associant à une petite fiction que j’écrirai autour d’eux.

Pour les quatre senteurs retenues, elles sont réellement les plus présentes dans mes parfums.

Commençons par le cuir : il est bien évident que l’on ne compresse pas de vieilles bottes pour en retirer la substantifique odeur : le cuir peut provenir de matières synthétiques dans les parfums de basse qualité mais comme ce n’est pas l’odeur la plus « courue », il est généralement tiré du bouleau, pour une senteur de cuir doux ou du styrax (une excroissance naturelle de l’aubier qui pousse en Asie ou en Amérique du Sud) lorsque l’on désire obtenir un cuir plus « fumé ».

L’ambre n’est pas l’ambre jaune (une résine fossile) que l’on voit sur les bijoux mais - dans les parfums de grande renommée - l’ambre gris, une concrétion intestinale du cachalot. Comme elle vaut très cher, elle est aujourd’hui la plupart du temps remplacée par des substituts de synthèse, en général la vanilline et l’absolu de labdanum.

Le lys est bel et bien une essence naturelle, c’est un composant qui apporte une note de fleur blanche souvent très solaire aux parfums qu’il honore de sa présence.

La tubéreuse est une autre fleur blanche mais comme elle se révèle, contrairement au lys, extrêmement entêtante, elle a la réputation d’être en parfumerie une note vénéneuse qui sied à la femme fatale, une véritable fleur d’Eros, un appel à l'érotisme : ce n’est pourtant - la cachottière - qu’une plante à bulbe mexicaine ou indienne, qui donne de hautes grappes de petites fleurs.

Pour ce post - et pour la raison évoquée plus haut - je ne nomme aucun parfum.

A ce stade, je laisse à celles et ceux qui passeront peut-être un jour et me liront le travail intense (sourire) de chercher à se remémorer les fragrances où ils ont eux-mêmes déjà senti cuir, ambre, lys et tubéreuse…





Et qui fait les noyés...

 

Tommy Edwards

Photographie © Tommy Edwards.

 

 

Un jour, nous apprendrons

A lire dans nos cœurs étranges

Et nous ne ferons plus d’erreurs.

Des amours vrais, il y en a bien peu.

Le reste, c’est seulement

Des occasions,

Ou, pire encore, des recherches d’occasions…

Et le prix qu’on les paye

Ou qu’on les fait payer,

Un jour, nous l’apprendrons,

Ne valait pas la première blessure,

Profonde, ô, si profonde,

Ni la première larme

Cette vague qui inonde,

Et qui fait les noyés…






12/04/2013

Ma fierté et ma dignité ne tiennent pas dans un carton d'oubli...

 

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Tableau © Vittorio Polidori.

 

Ce que tu fais de moi, ce que tu crois de toi…ne me convient pas.

Tu te places bien plus haut que tu n’es et tu en arrives à vouloir m’ignorer ou - pire encore - me cataloguer et me ranger dans un coin poussiéreux pour m’y oublier. Profits et pertes ? Comme tu te trompes ! Comme tu me connais mal ! Je suis l’alizée. Il suffirait de peu maintenant pour que je m’envole.

Il y a des pièces dans ton esprit où tu voudrais m’enfermer mais elles sont par trop étroites, je n’y entre vraiment pas ni physiquement ni moralement : je m’en évade comme une anguille. Il ne manquerait guère (ou guerre) pour que je sois déjà hors de tes murs, hors de tes mains. Retiens-le bien car ce n’est pas moi que tu retiendras si je décide de m’enfuir.

Il est inutile que tu hurles, que tu essayes de me culpabiliser ou que tu pousses et tentes de me forcer là dedans: je me battrai comme une lionne pour t’en empêcher.

Ne me nomme pas « invasive ». Tu aurais bonne mine si, semblable à un parfum volatil, je choisissais soudainement de changer de flacon et de devenir « transvasive ».

Si tu veux que je ne fasse pas d’histoires, trouve-moi un endroit plus confortable et digne de ce que je suis. Ne perds pas de vue une seule seconde qui je suis. Une femelle cobra. Toi, tu ne le sais plus, mais tous les autres pourraient te le dire : je glisse et ... oops… je ne suis plus là.

Et surtout, prends en compte que ma fierté, ma dignité me rendent aussi visible et précieuse qu’une contrebasse que tu porterais avec toi dans un train.

Ne me malmène pas, n'utilise pas un ton ou des mots blessants, sinon je ne jouerai jamais plus aucun air pour toi.

 



07/04/2013

Souffrance.

 

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« Souffrance » (« Sofferenza ») © Elisabetta Gulino.

 

Ce soir, Madame Fleur Fanée laisse danser mélancoliquement ses doigts dans la rouille de ses cheveux. Elle pense à la jeune fille qu’elle fut, à une maison trop loin et vendue désormais, à la fenêtre d’une chambre fermée par les sceaux du temps. Elle entend chanter des illusions, des échos de ritournelles enfantines, des comptines, des fables, des boîtes à musique. Elle distingue le vent dans les figuiers, les oiseaux nocturnes. Elle se rappelle le goût du bonheur lorsque tout est encore vierge et entier devant soi.

Mais le temps passe… Et il n’y a rien dans cette nuit d’avril. Rien.

Elle est seule. Elle n'est pas coupable mais certains savent punir et seulement punir. Punir pour leurs fautes à eux. C’est tellement facile de faire souffrir quelqu’un et comme cela soulage ! C’est si confortable le silence, l’indifférence, l'injustice, la méchanceté, les mensonges, la lâcheté… Cela évite de se poser des questions, de réfléchir à son propre comportement, à ses pourquoi, à ses comment...
Profondément commode. Aussi  douillet qu'un bon fauteuil.

Jamais discuter, jamais s’expliquer. Des téléphones coupés qui tuent à petit feu. Toujours la même fin de non répondre.

Ce soir, le son que Madame Fleur Fanée reconnaît n’est plus celui du vent dans les figuiers mais un autre que les années récentes lui ont appris : les trois coups du gel qui frappe à la porte, le gel qui tue le printemps, le gel qui glace son cœur et qui fait entrer dans ses yeux un éclat du miroir brisé de la Reine des Neiges.

Elle n’a même plus les larmes pour pleurer et le chasser. Elle est seulement dévastée, ravagée.

Cette nuit, comme bien d’autres nuits déjà, Madame Fleur Fanée ne connaîtra pas le repos.

Elle ne dormira pas.




03:16 Écrit par AURORA dans Amour, Fiction, Poésie | Tags : souffrance, poésie, amour, fiction | Lien permanent | Commentaires (1)

04/04/2013

"L'étoile de mer" ou "Divagations fictives autour d'une photographie de Man Ray".

 

Man Ray, Mains, Etoile de mer, 1928

Photographie « Mains » ou encore «  Etoile de mer » - Man Ray - 1928.

 

Le Tout. Le tout peut se réduire à « Moins que tout ». Le moins que tout peut se réduire à « Tu étais tout pour moi ». Le tu étais tout pour moi peut se réduire à « Si tu avais fait ceci, si tu avais dit cela, alors peut-être tu serais resté tout pour moi ». Le si tu avais fait ceci, si tu avais dit cela, alors peut-être tu serais resté tout pour moi peut se réduire à « Il est difficile d’accepter ces mots ». Le il est difficile d’accepter ces mots peut se réduire à « Deux mains qui se séparent et une étoile de mer qui s’en retourne à l’eau ». Le deux mains qui se séparent et une étoile de mer qui s’en retourne à l’eau peut se réduire au « Silence qui suit un éloignement ». Le silence qui suit un éloignement peut se réduire à « L’un des deux ne s’est pas éloigné de beaucoup ; l’autre, si ». Le l’un des deux ne s’est pas éloigné de beaucoup ; l’autre, si  peut se réduire à « Celui qui ne s’était pas éloigné de beaucoup s’habitue à l’idée que l’éloignement est bien plus fort qu’il ne le croyait ». Le celui qui ne s’était pas éloigné de beaucoup s’habitue à l’idée que l’éloignement est bien plus fort qu’il ne le croyait peut se réduire à  « Je ne te verrai plus très souvent ». Le je ne te verrai plus très souvent peut se réduire à « Je ne te verrai presque jamais ». Le je ne te verrai presque jamais peut se réduire à « Je pense à d’autres choses ». Le je pense à d’autres choses  peut se réduire à « J’ai de nouvelles envies, aller pêcher les étoiles de mer par exemple ». Le j’ai de nouvelles envies, aller pêcher les étoiles de mer par exemple peut se réduire à une idée fixe. L’idée fixe devient un tout. Le Tout.





01/04/2013

"Parfumez-vous partout là où vous souhaitez être embrassée." (Coco Chanel).

 

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Photographie « Le cou de Lee Miller » par Man Ray -1930.

 

C’est de parfum sur la peau dont l’on parle ici en ce jour et non de celles qui s’aspergent (pourquoi pas?) en vaporisant sur leurs vêtements.

« Parfumez-vous partout là où vous souhaitez être embrassée » disait encore Coco Chanel (et là, elle l’a vraiment dit, cette phrase n’est cette fois-ci pas un emprunt!).

Cela laisse de la marge… Toutefois, les points où le sang pulse seront tout de même ceux qui rendront votre parfum le plus expressif et, le hasard faisant bien les choses, ils correspondent (presque) tous à la route du baiser…

Derrière les oreilles, la nuque, le cou, le creux du décolleté, le poignet et, plus bas, l’arc de la taille, l’intérieur des cuisses, celui des genoux et même le bas des chevilles…

Eros saura naviguer, ne vous inquiétez pas, tel Magellan découvrant peu à peu l’Océan Pacifique.

Un amoureux qui sera (s’il a du nez !) un explorateur de l’Océan Erotique, que pouvons-nous rêver de mieux ?

Que les brises du printemps vous apportent à toutes l’un de ces voyageurs de l’amour au long cours…