23/06/2013
Vol de nuit.
Tableau “Analysis of Easter” - 1940 - © John Armstrong .
Altitude.
Mer. Mar(r)e des marées.
Cris d’oiseau de fer forgé.
Je suis un oiseau blessé.
Peur de perdre ma vitesse.
Voler. Loin. Très loin.
Oublier.
Amertume dans la bouche
Pour des paroles mesurées,
Thématique tactique
Des voyageurs embarrassés
Surpris à mentir
Sur leurs vraies pensées
Et sur où ils sont allés.
Lignes coupées.
Me sera-t-il possible
De tirer encore une fois un trait ?
Il fera jour demain
Et alors je le saurai.
La nuit. Insomnie.
Sifflement des trains.
Le sang bat à mes tempes.
La densité des objets
Est ainsi devenue sourde.
Le cœur est une machine à écrire
Mais ici l’encre est sympathique :
Il ne sert à rien de dire.
PS : Suite à de gros bugs de Yahoo Mail, j’ai changé l’adresse où vous pouvez me contacter (mail réservé exclusivement à mon activité de blogueuse) dans ma colonne de gauche.
Merci mille fois d’en prendre note…
04:05 Écrit par AURORA dans Peintres, Peinture, Poésie | Tags : poésie, peintres, peinture, john armstrong | Lien permanent | Commentaires (4)
29/05/2013
Si votre parfum ne tient pas...
« Parfum Blond » - Huile sur toile de Michel Bonnand.
Le parfum est devenu un « accessoire » indispensable dans notre société.
Accessoire de plaisir, de bien-être ou de séduction. De féminité à coup sûr.
Cependant, il peut arriver que, pour une raison ou une autre, durant une certaine période, votre parfum ne tienne pas ou, plutôt, ne tienne plus (c’est mon cas -par exemple- dans les jours qui suivent une prise d’antibiotiques). Il va alors glisser sur votre peau comme sur une toile cirée. Inutile d’aller chercher un jus « terrifiant » qui, lui, ne vous trahira pas : votre épiderme est rétif et vous le ferez virer, ce qui sera pire encore que de n’être pas parfumée.
Les petits trucs pour « accrocher » une odeur sont simples. Si vous avez l’habitude quotidienne de vous passer un lait corporel tous les matins après la douche, vous ne connaissez d’ailleurs même pas le problème du « parfum qui ne tient pas ». Sinon, c’est le moment d’essayer : passez-en sur votre cou (devant et derrière jusqu'à la racine des cheveux) et sur votre décolleté. N’oubliez pas non plus les « points » du parfum, la ligne entre les seins et le creux des coudes.
Si votre lait corporel fait partie de la gamme de produits assortis à votre parfum, c’est encore mieux. Mais en fait un simple lait neutre suffit.
Laissez-le sécher puis vaporisez votre fragrance. Le tour est joué ! Votre parfum tiendra la journée…
Et si vous voulez prendre une assurance de plus, n’oubliez pas de parfumer une écharpe ou un foulard (lavables, si vous avez plusieurs jus favoris). Là, non seulement, votre parfum tiendra mais, en vous déplaçant et par le jeu de vos mouvements, vous êtes certaine d’avoir, même avec une simple eau de toilette, un sillage d’enfer répandu et apprécié autour de vous jusqu’au soir…
21/04/2013
Une "page" quant aux notions générales en parfumerie.
Tableau « Profumo di donna » de Anna Maria Camurri vu sur www.pitturiamo.it
Pas de véritable note ce soir.
Depuis quelque temps, je me demandais comment démarrer vraiment mes « chroniques de parfums » et j’étais bien embarrassée…Je ne trouvais pas de solution pour débuter sans donner quelques notions générales sur la parfumerie, notions qui seraient - hélas - rébarbatives, en les faisant post après post, pour celles et ceux qui ne passent pas ici pour les parfums.
Or, c’était indispensable car la parfumerie est un art, une mode, un mode de vie selon de quel côté on l’envisage.
Elle est même, dans son évolution, un fait de société et il faut dire certaines choses pour le faire comprendre à celles et ceux qui n’en voient que l’aspect frivole.
Je viens de découvrir dans le « vademecum » de Hautetfort, la notion de « page ».
Et j’ai passé ce samedi à en écrire une, intitulée « Quelques généralités sur les parfums ».
On peut voir ce titre figurer dans une nouvelle rubrique « Pages » en haut de ma colonne de droite.
Vous pouvez la lire dès maintenant comme une note quelconque si vous êtes réellement amateur « dingue » de fragrances ou bien vous y référer de temps à autre lorsque je bloguerai sur les « jus » de ma collection et qu’un terme vous semblera « barbare ». C’est là que vous trouverez son explication.
Cette « page » n’est, bien sûr, nullement exhaustive et j’y reviendrai pour des « retouches » dès que je me rendrai compte des oublis qu’elle comporte sans aucun doute…
02:56 Écrit par AURORA dans Blog, Mode, Mode de vie, Parfumerie, Parfums, Peinture, Société | Tags : blog, note, page, parfums, parfumerie, mode, mode de vie, société, notions générales, peinture, anna maria camurri | Lien permanent | Commentaires (0)
12/04/2013
Ma fierté et ma dignité ne tiennent pas dans un carton d'oubli...
Tableau © Vittorio Polidori.
Ce que tu fais de moi, ce que tu crois de toi…ne me convient pas.
Tu te places bien plus haut que tu n’es et tu en arrives à vouloir m’ignorer ou - pire encore - me cataloguer et me ranger dans un coin poussiéreux pour m’y oublier. Profits et pertes ? Comme tu te trompes ! Comme tu me connais mal ! Je suis l’alizée. Il suffirait de peu maintenant pour que je m’envole.
Il y a des pièces dans ton esprit où tu voudrais m’enfermer mais elles sont par trop étroites, je n’y entre vraiment pas ni physiquement ni moralement : je m’en évade comme une anguille. Il ne manquerait guère (ou guerre) pour que je sois déjà hors de tes murs, hors de tes mains. Retiens-le bien car ce n’est pas moi que tu retiendras si je décide de m’enfuir.
Il est inutile que tu hurles, que tu essayes de me culpabiliser ou que tu pousses et tentes de me forcer là dedans: je me battrai comme une lionne pour t’en empêcher.
Ne me nomme pas « invasive ». Tu aurais bonne mine si, semblable à un parfum volatil, je choisissais soudainement de changer de flacon et de devenir « transvasive ».
Si tu veux que je ne fasse pas d’histoires, trouve-moi un endroit plus confortable et digne de ce que je suis. Ne perds pas de vue une seule seconde qui je suis. Une femelle cobra. Toi, tu ne le sais plus, mais tous les autres pourraient te le dire : je glisse et ... oops… je ne suis plus là.
Et surtout, prends en compte que ma fierté, ma dignité me rendent aussi visible et précieuse qu’une contrebasse que tu porterais avec toi dans un train.
Ne me malmène pas, n'utilise pas un ton ou des mots blessants, sinon je ne jouerai jamais plus aucun air pour toi.
03:15 Écrit par AURORA dans Amour, Fiction, Peintres, Peinture, Poésie | Tags : amour, poésie, fierté, dignité, parfum, peintre, peinture, vittorio polidori | Lien permanent | Commentaires (2)